Primeurs 2017 : Focus sur le Château Lynch Moussas

Présentation du château

À une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux, le château Lynch Moussas se situe à Pauillac. Sa production est reconnue dans la classification des vins de 1855 comme Grand Cru Classé, avec son vignoble de 60 hectares qui l’accompagne. Les sols se composent de graves garonnaises. Son propriétaire, Philippe Castéja assure un développement tourné vers la modernité en renouvelant le vignoble et en investissant dans des chais et cuviers reconstruits. Les vignes sont chouchoutées afin d’obtenir une qualité optimale du fruit et les vendanges s’effectuent manuellement.

De la famille Lynch à Castéja

L’histoire commence avec John Lynch, en 1691. Cet homme originaire d’Irlande quitte son pays natal pour s’installer au sein du Médoc, où il se tourna très rapidement vers le commerce de vin. Son fils, Thomas, hérite en 1749 d’un domaine viticole, donnant naissance au château Lynch. C’est ainsi que pendant quatre siècles que celui-ci passe de génération en génération. En 1919, il est repris par Jean Castéja, après avoir été la propriété d’un autre négociant en vin espagnol, Monsieur Vasquez. Depuis l’arrivée d’Emile Castéja en 1969, le domaine devient populaire pour la qualité de ses vins.

Primeurs 2017

Sur une production de 57 hectares, le millésime 2017 se compose de cabernet-sauvignon à 55 % et de merlot à 45 %. C’est un vin délicat et agréable qui possède une complexité aromatique belle et unique. La qualité de ce Cinquième Grand Cru Classé lui permet d’obtenir les notes de 16/20 par Jean-Marc Quarin et 89-91 sur 100 par Robert Parker, tous deux critiques de vins indépendants.

 

Château Lynch Moussas

CHÂTEAU LYNCH MOUSSAS 2017

Quarin : 16 
Parker : 89 – 91

 

“Couleur sombre, de bonne intensité. Nez frais, crémeux, et complexe. Plus profond que Batailley. En bouche, le corps se présente dense, ample, caressant, fruité, avec de l’énergie et du goût. C’est très bon ! Avec la sécheresse, son terroir argileux a sans doute fait la différence. Ceux qui connaissent le 2003 se régaleront.”

 

Source : quarin.com