Primeurs 2017 : Focus sur le Château Doisy-Daëne

Présentation du château

Autrefois nommé terrain du « Doysy », celui-ci est divisé en trois parties, due aux nouvelles lois napoléoniennes. La première partie deviendra le Doisy-Védrines, la seconde le Doisy-Dubroca et pour finir, la troisième qui devient le Doisy-Daëne. Ce nom est tiré de l’ancien terrain ainsi que de celui du nouveau propriétaire, Jean Jacques Emmanuel Daëne. Le vignoble du château s’étend sur seize hectares avec comme sols du sable argileux ainsi que des roches de calcaire. L’encépagement est principalement composé de sémillon, accompagné du sauvignon et d’un peu de muscadelle. L’âge moyen des vignes est d’environ quarante années.

De la famille Védrines à Florence Dubourdieu

C’est au début du dix-huitième siècle que Jean Védrines, accompagné de sa femme Marie Raymond, devient le détenteur du lieu-dit « Doysy ». Le domaine est ensuite divisé en trois parties et c’est Jean Jacques Emmanuel Daëne qui devient le premier propriétaire du domaine du Doisy-Daëne. Il est un ancien négociant d’origine anglaise qui s’est installé en France. Aujourd’hui, Florence Bubourdieu continue le projet qu’elle a entrepris avec son époux, Denis, récemment disparu. Famille de vignerons, elle est accompagnée par ses fils Fabrice et Jean-Jacques dans cette activité. La famille possède au total 135 hectares de vignes, réparties dans plusieurs domaines.

Primeurs 2017

C’est un grand liquoreux qui possède une fraîcheur typique du terroir de Barsac. Il est composé à 100 % de sémillon. C’est un vin qui est velouté dès son entrée en bouche, gras et complet. Il procure quelques notes de pamplemousse jaune.

 

Château Doisy-Daëne

CHÂTEAU DOISY-DAËNE 2017

RVF : 16,5 – 17
Quarin : 17
Parker : 93 – 95 

 

“Couleur jaune clair. Superbe nez fin de citron confit sur un fond de fruits exotiques. Velouté dès l’entrée en bouche, puis danse, gras et en même temps fondant, complet, le vin glisse au palais et rebondit en finale, très long, parfumé et noble. Un délice. Assemblage 100 % sémillon. Degré d’alcool 13°5 ; pH 3.6. Sucre résiduel 137 g/l que l’on ne sent pas bien sûr !”

 

Source : quarin.com